CGF Paris

PARIS
Après le coup de froid qui a suivi l'élection de François Hollande il y a un an et demi, qui avait fait plonger l'activité immobilière, le marché parisien de l'immobilier de luxe se redresse.
L’optimisme est revenu. Nombre d'acheteurs et de vendeurs veulent boucler les opérations en cours avant les vacances d'été –et le recul de prix de l'ordre de 8 % semble avoir débloqué la situation.
UNE STABILISATION
Les années d'euphorie, où un rez-de-chaussée pouvait se vendre au même prix qu'un sixième étage, sont terminées. Les biens de qualité partent en quelques mois avec des rabais de 5 à 8 %, mais ceux qui ont des défauts ou nécessitent des travaux subissent jusqu'à 20 % de décote.
LES ÉTRANGERS ABSENTS
Les acheteurs étrangers, qui s'étaient faits très discrets à Paris depuis l'élection de François Hollande, ne sont pas encore de retour. Les acheteurs américains et européens demeurent aux abonnés absents. Dans les agences immobilières, la clientèle internationale ne représente plus que 15 % des transactions sur la Rive gauche, très prisée des étrangers, contre 40 % il y a deux ans. En revanche, sur le marché très restreint des biens d'exception (au-dessus de 5 millions d'euros), 85 % des acheteurs restent des non-résidents.
FISCALITE
L'allègement de la fiscalité sur les cessions de résidences secondaires et de logements en location est perçu comme un élément de nature à dynamiser le marché du luxe. Un tiers des appartements vendus à Paris sont des résidences secondaires.
LES PRIX
Le prix moyen constaté à Paris à la fin du mois de mai 2013 est de 8.340 € le mètre carré. Les arrondissements les plus onéreux sont le 6e (12.250 euros/m²), le 1er (12.190 euros/m²) et le 7e (12.160 euros/m²). Les plus abordables sont le 19e (6.720 euros/m²) et le 20e arrondissement (7.210 euros/m²).
Une maison en Ile-de-France coûte en moyenne 302.400 euros à fin mars 2013 (-0,5% sur 3 mois et -1,5% sur un an).